Quelques bons mots



Quelques bons mots
Quelques bons mots glanés au hasard de mes lectures :

De Marthe Robin, qui a vécu 50 ans paralysée, alitée, dans l’obscurité totale, sans boire ni manger. Elle a reçu d’innombrables visites de personnes cherchant auprès d’elle un conseil pour leur vie.

- Une femme raconte à Marthe quelle joie elle se fait d’aller à un mariage. Elle décrit la manière dont elle s’habillera et dont elle semble fière. «J’aurai une robe de…» Elle cite un grand couturier. «Les chaussures de… et le chapeau de…» Marthe imperturbable demande : «Et la petite culotte elle est à vous ?» (François de Muizon, Marthe Robin, Le Mystère décrypté, 2011).

- Une fiancée fait à Marthe un éloge très mystique du sacrement du mariage. Pour la ramener sur terre, Marthe lui dit : «Ce n’est pas un sacrement que vous aurez dans votre lit, c’est un homme» (Ce que Marthe leur a dit, Ed de l’Emmanuel, 2015).

De saint Philippe Néri, le «saint de la joie» :

A une personne qui l’entretient des transports mystiques d’une très pieuse jeune fille, il réagit : «Qu’on la marie !».

De saint Jean XXIII :

Au cours d’une visite dans un hôpital, Jean XXIII demandait à un enfant ce qu’il voudrait faire plus tard. Le garçon lui répondit : «Policier ou pape». «Je choisirais la police si j’étais toi, rétorqua le pape. N’importe qui peut devenir pape, regarde-moi!»

D’un vieux prêtre (propos rapporté par Louis Bouyer) :

Il y a une chose que nos chrétiens d'ouverture ont l’air d’oublier, c’est qu’en tant que chrétiens ils devraient être persuadés que ce n’est pas eux qui sont intéressants pour le monde mais l’Évangile. Un vieux prêtre que j’ai connu, prêchant à des religieuses qui allaient faire leur profession solennelle, leur disait : «Mes chères sœurs, vous avez résolu de renoncer au monde et de vous donner à Dieu. La première chose dont il faut bien vous persuader, c’est que le monde n’y a pas perdu grand-chose et que Dieu n’y a rien gagné…»
Ce n’étaient peut-être pas là des considérations très «consolantes», comme on disait alors, mais il faut avouer qu’elles avaient quelque chose de salubre. On se donne au monde mais qu’est-ce qu’on croit pouvoir lui donner ? (Louis Bouyer, «Le monde et son salut», France catholique, 1967)


07/09/2015
Sombreval





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