Bertrand D, un des protagonistes du Projet Fedorov, est, comme vous le savez, l’auteur d’une étude magistrale sur la portée cosmique de la liturgie tridentine. Dans son corpus figurait un livre publié par les Edition de Sombreval en 2006, La Réversibilité, qui lui a fourni l’interprétation la plus approfondie de la doctrine de l’homme-microcosme, si souvent exposée durant l’Antiquité mais aussi par les pères de l’Eglise, les cabalistes, les théologiens et philosophes médiévaux ainsi que les sophiologues russes… La puissance transformante de la messe opère la sanctification de l’homme et, à travers lui, par le canal de son humanité fécondée par la grâce, celle de l’univers physique… La destinée déifiante de l'homme entraîne celle de l'Univers entier… C’est là une des thèses centrales de l’étude de Bertrand D. sur la messe.
Un autre ouvrage catholique lui a permis d'enrichir sa réflexion liturgique. Il s’agit de Cosmos et Gloire d’Albert Frank-Duquesne. Bertrand D. lui a emprunté de nombreuses références, extraites pour la plupart du chapitre sur la liturgie, intitulé Lex orandi, Lex credendi. Nous avons souhaité le proposer au lecteur, au format PDF, afin qu’il puisse découvrir les richesses dont regorge la liturgie traditionnelle :
Lex orandi, Lex credendi
Je tiens aussi à attirer l’attention du lecteur sur un texte de saint Grégoire le Grand (532-604), cité par Frank-Duquesne. Il souligne la connexion entre la doctrine de l’homme-microcosme et celle de la réversibilité, ainsi que ses implications sur le plan de la sotériologie cosmique :
« Pour que le Seigneur ait pu dire à ses disciples : “Prêchez (le) à toute la création’’, fallait-il que le St. Evangile fût prêché aux objets inanimés, aux bêtes sans raison ? mais cette expression “toute la création” désigne l’homme. Car il a quelque chose de la création tout entière. En effet il a l’être en commun avec les pierres, la vie avec les plantes, la sensation avec les animaux, l’intelligence avec les Anges. Si donc il a quelque chose en commun avec toute la création, l’homme est cette création tout entière, comme il est chacune des créatures. L’Évangile est donc prêché à toute la création, lorsqu’il l’est à l’homme seul ».
Un autre ouvrage catholique lui a permis d'enrichir sa réflexion liturgique. Il s’agit de Cosmos et Gloire d’Albert Frank-Duquesne. Bertrand D. lui a emprunté de nombreuses références, extraites pour la plupart du chapitre sur la liturgie, intitulé Lex orandi, Lex credendi. Nous avons souhaité le proposer au lecteur, au format PDF, afin qu’il puisse découvrir les richesses dont regorge la liturgie traditionnelle :
Lex orandi, Lex credendi
Je tiens aussi à attirer l’attention du lecteur sur un texte de saint Grégoire le Grand (532-604), cité par Frank-Duquesne. Il souligne la connexion entre la doctrine de l’homme-microcosme et celle de la réversibilité, ainsi que ses implications sur le plan de la sotériologie cosmique :
« Pour que le Seigneur ait pu dire à ses disciples : “Prêchez (le) à toute la création’’, fallait-il que le St. Evangile fût prêché aux objets inanimés, aux bêtes sans raison ? mais cette expression “toute la création” désigne l’homme. Car il a quelque chose de la création tout entière. En effet il a l’être en commun avec les pierres, la vie avec les plantes, la sensation avec les animaux, l’intelligence avec les Anges. Si donc il a quelque chose en commun avec toute la création, l’homme est cette création tout entière, comme il est chacune des créatures. L’Évangile est donc prêché à toute la création, lorsqu’il l’est à l’homme seul ».