Réflexions sur Satan en marge de la tradition judéo-chrétienne d'Albert Frank-Duquesne est maintenant disponible. Vous pouvez le commander sur internet en cliquant ici
L'aperçu du livre, accessible dans la vitrine, vous permet d'en découvrir quelques extraits (p.38-40 ; 162-164). Ce texte puissant, original, d'une grande densité théologique n'avait pas été réédité depuis 1948, année de sa parution dans un numéro des Etudes Carmélitaines consacré à Satan.
Je remercie vivement les Carmes Déchaux de la Province de Paris de m'avoir autorisé à le publier à nouveau.
Présentation :
Ces Réflexions sur Satan forment un des textes chrétiens les plus importants du XXe siècle. Le Mal y est dépeint sous la figure abjecte du Malin dont la plus grande ruse est de nous faire croire qu’il n’existe pas. Albert Frank-Duquesne (1896-1955), écrivain d’origine juive, converti au catholicisme à la fin des années trente après une vie d’errance et de vagabondages spirituels, nous livre une synthèse de la démonologie judéo-chrétienne allant de la Genèse à l’Apocalypse. Certaines pages lui ont sans doute été inspirées au camp de Breendonk où les nazis l’aveint enfermé en 1941. Elles sont de nature à susciter en nous l’horreur du péché, du mal, ce pur possible qui trouve dans notre complicité, notre lâcheté, notre faiblesse une porte ouverte vers le monde des réalités effectives.
Père du mensonge, archonte de la « puissance de l’air », prince de ce monde, ennemi du genre humain, usurpateur cosmique, ces attributs définissent celui que l’Écriture ne cesse de nous présenter comme l’Adversaire, le Maudit dont la malignité vise à s’insinuer au cœur de l’Être. Ce Satan est décrit par Frank-Duquesne dans sa vérité nue, dépouillée de tous les oripeaux factices et des traits positifs, séduisants dont le romantisme l’avait affublé. Avec ce texte nous revenons à l’essentiel, à l’Écriture inspirée et à la Tradition.
Guidé par son immense érudition, l’écrivain nous conduit là où les théologiens modernes nous délaissent le plus souvent, à l’orée du monde angélique qui retrouve grâce à lui une présence presque tangible et une insertion très convaincante dans le plan salvifique de Dieu. Nous découvrons les anges fidèles, serviteurs du cosmos et témoins indéfectibles du bien, ainsi que les anges déchus, voués au mal et dont l’existence parasitaire se nourrit de l’engraissement ontologique suscité par le péché. De cette exploration nous sortons raffermis dans la conviction que l’Étendard de Satan ne sera jamais nôtre.
L'aperçu du livre, accessible dans la vitrine, vous permet d'en découvrir quelques extraits (p.38-40 ; 162-164). Ce texte puissant, original, d'une grande densité théologique n'avait pas été réédité depuis 1948, année de sa parution dans un numéro des Etudes Carmélitaines consacré à Satan.
Je remercie vivement les Carmes Déchaux de la Province de Paris de m'avoir autorisé à le publier à nouveau.
Présentation :
Ces Réflexions sur Satan forment un des textes chrétiens les plus importants du XXe siècle. Le Mal y est dépeint sous la figure abjecte du Malin dont la plus grande ruse est de nous faire croire qu’il n’existe pas. Albert Frank-Duquesne (1896-1955), écrivain d’origine juive, converti au catholicisme à la fin des années trente après une vie d’errance et de vagabondages spirituels, nous livre une synthèse de la démonologie judéo-chrétienne allant de la Genèse à l’Apocalypse. Certaines pages lui ont sans doute été inspirées au camp de Breendonk où les nazis l’aveint enfermé en 1941. Elles sont de nature à susciter en nous l’horreur du péché, du mal, ce pur possible qui trouve dans notre complicité, notre lâcheté, notre faiblesse une porte ouverte vers le monde des réalités effectives.
Père du mensonge, archonte de la « puissance de l’air », prince de ce monde, ennemi du genre humain, usurpateur cosmique, ces attributs définissent celui que l’Écriture ne cesse de nous présenter comme l’Adversaire, le Maudit dont la malignité vise à s’insinuer au cœur de l’Être. Ce Satan est décrit par Frank-Duquesne dans sa vérité nue, dépouillée de tous les oripeaux factices et des traits positifs, séduisants dont le romantisme l’avait affublé. Avec ce texte nous revenons à l’essentiel, à l’Écriture inspirée et à la Tradition.
Guidé par son immense érudition, l’écrivain nous conduit là où les théologiens modernes nous délaissent le plus souvent, à l’orée du monde angélique qui retrouve grâce à lui une présence presque tangible et une insertion très convaincante dans le plan salvifique de Dieu. Nous découvrons les anges fidèles, serviteurs du cosmos et témoins indéfectibles du bien, ainsi que les anges déchus, voués au mal et dont l’existence parasitaire se nourrit de l’engraissement ontologique suscité par le péché. De cette exploration nous sortons raffermis dans la conviction que l’Étendard de Satan ne sera jamais nôtre.